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DreamVision DL 500 StarLight

 

La société Française TEC-Dreamvision a un mérite que personne ne peut lui retirer : celui d’avoir été la première à croire à la vidéo projection pour le grand public, autrement dit au Home Cinéma sur grand écran, avant même que l’expression « Home Cinéma » n’est franchi nos frontières. Toujours sur la brèche, Dreamvision, qui étend désormais sa distribution au monde entier, a été le premier en France à faire connaître la technologie DLP, avec son projection Dreamvision DL500. Aujourd’hui il revient avec une version nettement amélioré, sous le suffixe prometteur de starlight …

 

Les méchantes langues diront que les projecteurs tri tubes Dreamvision ou même cd DL500, quelle que soit sa version, ne sont pas fabriqué par TEC, mais conçus par des sociétés étrangères puis griffés Dreamvision. Il est a noter que la fabrication complète d’un projecteur vidéo, quelle que soit la technologie retenue, ne peut être envisagée que par des sociétés aux moyens puissants. Par contre Dreamvision à toujours la primeur de l’utilisation grand public et a toujours su modifier et améliorer une utilisation intégralement dévolue au cinéma. D’ailleurs, sur ce tout nouveau modèle starlight, Dreamvision insiste que l’appareil est équipée d’une roue codée à trois segments RVB – la seule réellement adaptée à la projection d’un film cinéma – alors que tous les autres modèles apparemment identiques en possèdent eux désormais une à quatre segments (RBV plus un segment blanc) dont le but est de mieux coller aux problèmes des images purement informatiques. Par ailleurs, on notera aussi que la roue à trois segments nécessite une synchronisation particulière de la matrice à micro miroirs, ainsi qu’un software (logiciel interne de commande) tout à fait spécifique.

 

Une présentation inchangée

La version starlight ne présente aucune modification externe par rapport au précédent modèle. On retrouve le même boîtier très compact, de couleur blanche. Les prises de connexion vidéo se trouvent sur le coté gauche, la prise et l’interrupteur secteur sont situés à l’arrière.

On aurait aimé une meilleur étanchéité à la lumière du coffret, ainsi qu’une poignée de transport un peu plus épaisse et confortable, mais vraiment rien n’a changé concernant ces deux points.

On retrouve par contre avec un grand plaisir les touches colorées semi-lumineuses sur le dessus de l’appareil, ainsi que la télécommande souris extrêmement pratique à manipuler. Non seulement, on accède aux différents menus via des icônes très parlantes, mais on peut également, à l’aide de simples pressions successives sur la même touche, accéder directement aux réglages les plus courants à retoucher : luminosité, contraste, zoom et netteté.

Parmi les points positifs, il faut signaler que le starlight accepte de fonctionner en rétroprojection, ou à l’envers, suspendu par exemple au plafond. Un support spécial réglable est d’ailleurs disponible en option. Au chapitre des regrets, toujours pas de correction de trapèze, ce qui oblige à bien positionner le projecteur devant l’écran, et un zoom de rapport 1,5 fois, un peu court. Par contre, lorsque l’on utilise désormais le zoom à l’une de ses focales extrêmes, le réglage de netteté reste parfaitement efficace, ce qui n’était pas le cas sur la version précédente où il fallait revenir légèrement en arrière sur le zoom pour avoir une netteté absolue. Enfin les réglages de colorimétrie se font toujours, au moins en mode Vidéo Composite et S-Vidéo, par « paliers » repérés : vraies couleurs, forte luminosité, couleurs chaudes 1 et couleurs chaudes 2. On aimerait plus un menu plus élaboré avec correction des composantes rouge, vert et bleu séparée.

 

Un projecteur vraiment très pratique

Un des principaux reproche de la précédente version était le bruit de fonctionnement. Ventilateur de refroidissement et surtout rotation de la roue codée entraînaient un concert, au sens propre du terme, de sifflements et de ronflements qui gâchait en partie la projection. C’est désormais fini. Certes, le starlight n’est pas totalement silencieux, mais le sifflement de la roue codée ne se fait entendre qu’au démarrage, tandis que le refroidissement ne se traduit que par un bruit de ventilateur tout a fait supportable, inférieur, par exemple, à celui émis par la majorité des ordinateurs PC…

En ce qui concerne l’utilisation, le starlight reconnaît automatiquement le standard de couleur PAL ou NTSC. N’essayez pas le standard SECAM car les résultats sont médiocres (c’est ainsi pour tous les projecteurs même pour les LCD).

 

Une image superbe

Dans un avenir proche, la technologie DLP va détrôner les tritubes ou les projecteurs LCD, au moins en utilisation Home Cinéma. Comme pour donner raison a ces affirmations, en Janvier à eu lieu la première projection cinéma commerciale à partir de disques numériques sur un projecteur tri-DLP (une puce par couleur primaire RVB). Cela s’est déroulé à Aquaboulevard le film était Toy Story 2. De l’avis général, les résultats étaient exceptionnels.

Eh bien, le Dreamvision starlight DL500 vous permet de goûter à cette qualité. On peut apprécier la luminosité et un contraste jamais pris en défaut, les marges de réglages étant très largement suffisantes, même si vous ne projetez pas dans le noir le plus complet. La colorimétrie est toujours excellente. Les effets de scintillements arc-en-ciel provoqués par la roue codée ont quasiment disparu, même sur des films en noir et blanc très contrastés, qui constituent un test redoutable dans ce domaine. De plus il semble que l’image a encore gagné en douceur et en model (est-ce la roue spécifique à 3 segments ?), certes, quelques effets d’escalier sur les contours apparaissent encore, surtout avec des DVD très compressés et « numériques », mais moins en tout cas que sur un projecteur LCD classique. Paradoxalement le starlight s’accommode assez facilement d’une source de qualité moyenne, voire médiocre, car on peut pousser la luminosité en même temps que le contraste : les noirs restent bien noirs, et sur ce point la technologie DLP enfonce littéralement la technologie LDC. On ne se situe vraiment plus loin des résultats obtenus avec des projecteurs de type tritubes (encore faut-il que ceux-ci soient parfaitement réglés…) Enfin, à distance de projection normale et raisonnable, les pixels ne sont vraiment plus visibles et ne représentent pas un problème. On « entre » tout de suite dans les films, sans aucun soucis du à la technique !

 

Conclusion

Le projecteur Dreamvision starlight DL500 enfonce le clou. Et, pour un prix moins élevé que son prédécesseur ! Il gagne encore en silence de fonctionnement, en souplesse des réglages, en modelé et en finesse des résultats. Ce projecteur est à l’heure actuelle le meilleur choix pour les amateurs de cinéma à la maison, désireux de projeter une grande image sans forcément posséder une salle dédiée. In faut attendre avec impatience, les modèles à la résolution de puce DLP supérieure, puis les puces au format 16/9, et pourquoi pas de futurs Dreamvision Tri-DLP ?

 

Caractéristiques techniques

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Type d’affichage : Monochip DLP

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Résolution : 800x600, 1024x768 (mode compressé)

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Lampe utilisée : 120 UHP, durée de 2000 heures

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Luminosité ANSI: 600 lumens

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Facteur de zoom : 1,5 x

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Formats : 4/3 et 16/9 (interpolation par logiciel)

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Standards data : VGA, SVGA, XGA (en compression)

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Standards vidéo : PAL, SECAM, NTSC, carte tuner TV en option

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Fréquence horizontale : 15 à 60 Hz

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Fréquence verticale : 48 à 85 Hz

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Distance de projection (mini/maxi) : 2,2/6,5 mètres

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Base de l’image (mini/maxi) : 1,5/3 mètres

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Poids : 4,5 kg

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Distribué par : TEC Dreamvision

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Dimensions (LxHxP) : 22,5 x 13 x 33,5 cm

 

Mars 2000