Les
méchantes langues diront que les projecteurs tri tubes Dreamvision ou même cd DL500,
quelle que soit sa version, ne sont pas fabriqué par TEC, mais conçus par des sociétés
étrangères puis griffés Dreamvision. Il est a noter que la fabrication complète
d’un projecteur vidéo, quelle que soit la technologie retenue, ne peut être envisagée
que par des sociétés aux moyens puissants. Par contre Dreamvision à toujours la
primeur de l’utilisation grand public et a toujours su modifier et améliorer une
utilisation intégralement dévolue au cinéma. D’ailleurs, sur ce tout nouveau modèle
starlight, Dreamvision insiste que l’appareil est équipée d’une roue codée à
trois segments RVB – la seule réellement adaptée à la projection d’un film cinéma
– alors que tous les autres modèles apparemment identiques en possèdent eux désormais
une à quatre segments (RBV plus un segment blanc) dont le but est de mieux coller aux
problèmes des images purement informatiques. Par ailleurs, on notera aussi que la roue
à trois segments nécessite une synchronisation particulière de la matrice à micro
miroirs, ainsi qu’un software (logiciel interne de commande) tout à fait spécifique.
Une
présentation inchangée
La
version starlight ne présente aucune modification externe par rapport au précédent
modèle. On retrouve le même boîtier très compact, de couleur blanche. Les prises de
connexion vidéo se trouvent sur le coté gauche, la prise et l’interrupteur secteur
sont situés à l’arrière.
On
aurait aimé une meilleur étanchéité à la lumière du coffret, ainsi qu’une poignée
de transport un peu plus épaisse et confortable, mais vraiment rien n’a changé
concernant ces deux points.
On
retrouve par contre avec un grand plaisir les touches colorées semi-lumineuses sur le
dessus de l’appareil, ainsi que la télécommande souris extrêmement pratique à
manipuler. Non seulement, on accède aux différents menus via des icônes très
parlantes, mais on peut également, à l’aide de simples pressions successives sur la
même touche, accéder directement aux réglages les plus courants à retoucher :
luminosité, contraste, zoom et netteté.
Parmi
les points positifs, il faut signaler que le starlight accepte de fonctionner en rétroprojection,
ou à l’envers, suspendu par exemple au plafond. Un support spécial réglable est
d’ailleurs disponible en option. Au chapitre des regrets, toujours pas de correction
de trapèze, ce qui oblige à bien positionner le projecteur devant l’écran, et un
zoom de rapport 1,5 fois, un peu court. Par contre, lorsque l’on utilise désormais
le zoom à l’une de ses focales extrêmes, le réglage de netteté reste parfaitement
efficace, ce qui n’était pas le cas sur la version précédente où il fallait
revenir légèrement en arrière sur le zoom pour avoir une netteté absolue. Enfin les
réglages de colorimétrie se font toujours, au moins en mode Vidéo Composite et S-Vidéo,
par « paliers » repérés : vraies couleurs, forte luminosité,
couleurs chaudes 1 et couleurs chaudes 2. On aimerait plus un menu plus élaboré avec
correction des composantes rouge, vert et bleu séparée.
Un
projecteur vraiment très pratique
Un
des principaux reproche de la précédente version était le bruit de fonctionnement.
Ventilateur de refroidissement et surtout rotation de la roue codée entraînaient un
concert, au sens propre du terme, de sifflements et de ronflements qui gâchait en
partie la projection. C’est désormais fini. Certes, le starlight n’est pas
totalement silencieux, mais le sifflement de la roue codée ne se fait entendre qu’au
démarrage, tandis que le refroidissement ne se traduit que par un bruit de ventilateur
tout a fait supportable, inférieur, par exemple, à celui émis par la majorité des
ordinateurs PC…
En
ce qui concerne l’utilisation, le starlight reconnaît automatiquement le standard de
couleur PAL ou NTSC. N’essayez pas le standard SECAM car les résultats sont médiocres
(c’est ainsi pour tous les projecteurs même pour les LCD).
Une
image superbe
Dans
un avenir proche, la technologie DLP va détrôner les tritubes ou les projecteurs LCD,
au moins en utilisation Home Cinéma. Comme pour donner raison a ces affirmations, en
Janvier à eu lieu la première projection cinéma commerciale à partir de disques numériques
sur un projecteur tri-DLP (une puce par couleur primaire RVB). Cela s’est déroulé
à Aquaboulevard le film était Toy Story 2. De l’avis général, les résultats étaient
exceptionnels.
Eh
bien, le Dreamvision starlight DL500 vous permet de goûter à cette qualité. On peut
apprécier la luminosité et un contraste jamais pris en défaut, les marges de réglages
étant très largement suffisantes, même si vous ne projetez pas dans le noir le plus
complet. La colorimétrie est toujours excellente. Les effets de scintillements
arc-en-ciel provoqués par la roue codée ont quasiment disparu, même sur des films en
noir et blanc très contrastés, qui constituent un test redoutable dans ce domaine. De
plus il semble que l’image a encore gagné en douceur et en model (est-ce la roue spécifique
à 3 segments ?), certes, quelques effets d’escalier sur les contours
apparaissent encore, surtout avec des DVD très compressés et « numériques »,
mais moins en tout cas que sur un projecteur LCD classique. Paradoxalement le starlight
s’accommode assez facilement d’une source de qualité moyenne, voire médiocre, car
on peut pousser la luminosité en même temps que le contraste : les noirs restent
bien noirs, et sur ce point la technologie DLP enfonce littéralement la technologie
LDC. On ne se situe vraiment plus loin des résultats obtenus avec des projecteurs de
type tritubes (encore faut-il que ceux-ci soient parfaitement réglés…) Enfin, à
distance de projection normale et raisonnable, les pixels ne sont vraiment plus
visibles et ne représentent pas un problème. On « entre » tout de suite
dans les films, sans aucun soucis du à la technique !
Conclusion
Le projecteur Dreamvision starlight DL500 enfonce le clou. Et, pour
un prix moins élevé que son prédécesseur ! Il gagne encore en silence de
fonctionnement, en souplesse des réglages, en modelé et en finesse des résultats. Ce
projecteur est à l’heure actuelle le meilleur choix pour les amateurs de cinéma à
la maison, désireux de projeter une grande image sans forcément posséder une salle dédiée.
In faut attendre avec impatience, les modèles à la résolution de puce DLP supérieure,
puis les puces au format 16/9, et pourquoi pas de futurs Dreamvision Tri-DLP ?
Caractéristiques techniques