Nad T 760

Présentation

Si vous êtes fan des modes DSP, il faut passer votre chemin. Avec Nad vous entrez dans le monde de la qualité sans gadget. Cette qualité est certaines fois poussée à l'extrême et devient un défaut. C'est la cas avec le T 760 nous allons voir pourquoi. Coté esthétique de l'amplificateur, rien à redire, c'est sobre, cela sent la qualité de construction, c'est du Nad. Avec une puissance de 5  x 60 W, les décodeurs Dolby Digital et DTS intégrés et un tuner RDS à 30 sélections, on peut situé ce Nad comme un amplificateur conventionnel. A l'avant un large afficheur surmonte les boutons de sélection des sources, a droite le gros bouton de volume, mais pas de prise casque ou d'entrée Vidéo.

Les liaisons vers l'extérieur

A l'arrière on retrouve sept entrées Audio Analogiques, trois entrées numériques dont deux coaxiales et une optique et une entrée 5.1. Coté Vidéo cinq composite dont trois S-Vidéo. Coét sorties, trois sortie stéréo analogiques, une sortie casque et une sortie ampli 5.1. les borniers autorisent des câbles nus.

Les réglages

A vouloir être trop minimaliste Nad en oubli l'essentiel. Le T 760 ne permet même pas de préciser le type d'enceintes (small, large, none). La télécommande ne possède pas de fonction de rétro éclairage.

L'Utilisation et l'Écoute

Un Nad ne saurait décevoir les audiophiles, c'est encore le cas. malgré une puissance modeste en apparence (5 x 60 W par canal), le T 760 fait parler la poudre. Les moindres détails ressortent avec précision sur l'ensemble du spectre sonore. La dynamique de cet ampli est superbe. Le son est positionné avec précision en mode home Cinéma. On retrouve cette approche en stéréo avec un médium superbe, des impacts marqués mais entachés d'une légère agressivité dans le médium-aigu.

Caractéristiques techniques

Conclusion

Cet ampli n'est pas à marier avec des enceintes trop exubérantes dans le haut du spectre. Encore une fois même si ce Nad se classe dans la catégorie Audiophile, on paye la marque Nad pour des fonctionnalités en dessous de la concurrence.

Juin 2000