En choisissant d'acquérir le
PDR-555RW de Pionner vous rémunérer les auteurs et compositeurs, la copie n'est pas
du piratage, vous allez aussi découvrir les agréments d'un tel appareil comparé à
la copie réalisée sur un ordinateur. De plus cette machine va se révéler une excellent
lecteur de CD à même de satisfaire les audiophiles.
Une superbe présentation
L'enregistreur de CD PDR-555RW de Pionner se présente comme un
maillon de chaîne en éléments séparés dans un habillage noir très élégant. Une
fenêtre d'affichage aux inscriptions bleutées et rouges illumine discrètement le
centre de la façade et les boutons poussoir sont rangés de façon très harmonieuse.
Le mécanisme est central. Le premier point à signaler est que cet appareil accepte
les CD-R et les CD-RW.
"Z" comme Zen
Pour la construction de cet enregistreur Pionner a développé un
faisceau de techniques regroupé sous l'appellation Z. Cela combine l'adoption d'un
châssis anti vibrations et de circuits numériques perfectionnant la lecture et
l'écriture du faisceau. On sait depuis longtemps que la partie mécanique jour un
rôle important dans la musicalité finale d'un lecteur de CD. Le domaine
théoriquement sans faille du numérique souffre d'un mal caché. Lorsque le faisceau
laser perd le fil de la piste pendant une courte durée (l'équivalent d'un trou de 1
à 3 mm sur la piste), le système intégré de correction d'erreur répare l'absence
de signal en inventant des données qui auraient du exister. La méthode est raffinée
et la réparation en principe inaudible. Elle l'est en effet sauf pour une oreille
audiophile qui décèlera une baisse de perfection du message sonore. Pour cette raison
Pionner à développé depuis longtemps déjà des mécanismes de lecture de CD
particulièrement soignés. Ici on trouve un double châssis pour porter l'ensemble
tourne disque et le système de lecture optique afin d'éliminer les vibrations
parasites? Le fonctionnement du tiroir est très doux et sans à coups.
Le numérique en question
En principe, une copie informatique est parfaite. Par la redondance
des informations et les codes de vérification, il est possible de copier un fichier
sans erreur. Sauf quand on se "plante", ce qui arrive de temps à autre.
L'inscription sur CD bénéficie de moins de sécurité que celle de fichiers
informatiques car il a fallu économiser de la place. En effet la musique codée en 16
bits 44 KHz est extrêmement encombrante. Les systèmes de correction d'erreurs
camouflent les erreurs, mais en additionnant celles de l'écriture, la copie peut très
bien différer de l'original. La haute qualité du mécanisme va écarter les risques
de pertes de données et les incidents provoqués par le jitter. Une autre partie de la
technique Z de Pionner va consister à éviter toute erreur numérique en utilisant une
interface d'entrée qui restaure les signaux, tant au niveau du calage temporel par
comparaison avec une horloge interne que pour les signaux trop faibles. Un
convertisseur de fréquence d'échantillonnage normalise les signaux numériques de
manière complètement transparente et prend en compte toute fréquence
d'échantillonnage entre 10 KHz et 59 KHz.
Les techniques de conversion
Indépendamment du traitement automatique de la fréquence
d'échantillonnage, le numérique bénéficie des petits soins d'un constructeur qui
jour dans la cours des audiophiles malgré sa dimension internationale. Le fameux
système Légato Link est ici sollicité, rappelons qu'il consiste à conserver en
lecture l'image de ce qui se passe au-delà de la fréquence d'échantillonnage. La
limite absolue des 20 KHz imposé au CD par le choix de la valeur 44,1 est ici
transgressé et le procédé Légato Link étend la réponse en fréquence par
reconstitution des composantes situées dans l'au-delà pour le CD avec une pente de
coupure progressive. D'autre par un convertisseur Analogique/Numérique multi niveau
spécial équipe le PDR-555RW, il revendique une précision de conversion supérieure
à un convertisseur Delta Sigma traditionnel. Cela veut dire que lors de la recopie de
vos disques vinils, le signal analogique traverse le convertisseur
Analogique/Numérique one Bit, la linéarité de conversion est préservée à tous les
niveaux. Il sera donc possible de l'enregistrer un niveau faible sans risque de
saturation numérique et sans apporter du bruit à l'enregistrement.
La construction
Toutes ces précautions se traduisent par des éléments mécaniques
et pas des circuits électroniques qui sont installés à plat dans le châssis,
finalement très rempli pour un appareil de ce genre. L'alimentation est double, une
voie aliment tout le numérique l'autre tout l'analogique. Le tout respire le sérieux.
Les
branchements et le fonctionnement
Un large choix de prises est disponible pour toutes sortes de sources
numériques ou analogique. Une entrée coaxiale et une entrée optique pour le
numérique, une paire de prise cinch pour l'analogique pour l'enregistrement et la
même chose pour la lecture. Le fonctionnement n'est pas très compliqué. Pour la lecture
c'est le même fonctionnement qu'un lecteur de CD traditionnel. L'enregistrement se
manipule sans plus de difficulté que sur un magnétocassette, sinon que la touche
enregistrement déclenche l'équivalent d'une pause. cela permet entre autre la réglage
du niveau en analogique. Pour rappel, il faut prendre une marge importante pour éviter
la saturation numérique. Pour démarrer l'enregistrement il suffit alors d'appuyer sur
la touche play.
La copie numérique
Avec une source numérique, vous trouverez deux avantages
supplémentaires. Plus besoin de s'occuper du niveau et en second lieu un démarrage
synchrone avec l'apparition du flux numérique. Il ne reste plus qu'à choisir les
plages ... Autre petit perfectionnement agréable un fondu sonore à l'ouverture ou la
fermeture est réalisable entre deux plages. Les silences entre les plages peuvent
être calibrés à 4s, et il est enfin possible de rajouter un code sur une plage qui
la rendra invisible à la lecture (très utile en cas d'erreur sur une plage).
L'écoute
Aux mesure le PDR-555RW se révèle comme l'un des meilleurs
appareils de ce genre. Les qualités des convertisseurs, le soin apporté à la
mécanique produisent leurs fruits et le recul de bruit et de distorsion est
remarquable. A l'écoute il est en effet impossible de différencier la copie de
l'original, de plus ce graveur se révèle comme un lecteur de très haute qualité
pour la restitution musicale. Il plaira tout autant aux amateurs de copies parfaites
qu'aux audiophiles les plus difficiles pour la qualité du son de CD écoutés.
Janvier
2000